Un nouveau chapitre d’un éternel bras de fer entre géants de la tech et autorités vient d’être écrit – et cette fois, Apple lève les bras en signe de victoire, tandis que les autorités britanniques se retirent discrètement. Selon un rapport du Guardian, le Royaume-Uni a abandonné son exigence très médiatisée d’accès aux données des utilisateurs Apple résidant aux États-Unis. Est-ce une victoire pour la vie privée, ou simplement un court répit avant le prochain round ?
Ce n’est un secret pour personne : l’appétit des autorités pour les données est insatiable, en particulier au-delà des frontières. Mais cette fois, les chefs du renseignement ont capitulé – peut-être parce qu’ils ont compris qu’il est plus facile de faire comprendre un dialecte danois à Siri que d’obtenir l’accès aux données des utilisateurs Apple, surtout quand la loi américaine dit le contraire.
- Apple refuse toujours catégoriquement l’accès aux informations chiffrées
- Les ambitions de surveillance du Royaume-Uni tombent (encore une fois) à l’eau
- iCloud et les données des utilisateurs restent protégés sur le sol américain
« asi vous voulez accéder aux informations de nos utilisateurs, il vaudrait mieux prendre un casse-croûte – l’attente sera longue. »
Ce n’est peut-être pas la déclaration officielle d’Apple, mais on imagine bien l’ambiance à Cupertino, où personne ne pleure sur l’échec britannique.
Quand on parle de protection des données, de chiffrement de bout en bout et de sécurité Apple, la plupart des fans d’Apple savent que l'entreprise essaie de maintenir une ligne ferme face à la curiosité des États. Cette affaire rappelle aussi comme le paysage juridique international est complexe : le parlement britannique aura beau crier, tant que les données sont stockées aux États-Unis, Apple se conforme à la loi américaine – pas à « God Save the King ».
Pour ceux d’entre nous qui ont plus d’un appareil Apple sur leur table de nuit, et même du contenu sur iCloud ou d’autres services, voilà un signal clair : vos données personnelles sont pour l’instant protégées des velléités des autorités britanniques. Hourra, mais attendez-vous à ce qu’une prochaine tentative de l’UE ou du Royaume-Uni surgisse bientôt. Et oui, préparez-vous à ce que la vie privée et les données personnelles deviennent encore le grand sujet de la saison à venir.
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