Quand les politiciens britanniques s'ennuient, ils ressortent visiblement de vieux rêves poussiéreux : le droit de forcer Apple à installer une porte dérobée sanctionnée par l'État sur nos chers iPhones. Oui, l'EFF écrit encore une fois sur la façon dont le Royaume-Uni ne lâche pas l'affaire. Ils veulent pouvoir lire – peu importe à quel point Apple promet un chiffrement de bout en bout à nous, ses utilisateurs fidèles et un peu paranoïaques.
Comme toujours, "la sécurité des enfants" sert de prétexte, mais avant même que l'on s'en rende compte, le motif n'est qu'une excuse pour toute écoute et accès de l'État. Le Online Safety Act britannique couvait depuis longtemps, et les droits numériques sont menacés. Apple en particulier est dans la ligne de mire, car (jusqu'à présent) ils refusent de sacrifier la vie privée de leurs utilisateurs. Mais combien de temps Cupertino pourra-t-il tenir ?
- Apple a été clair : Pas de porte dérobée, pas de compromis.
- Gouvernement britannique : "Ah oui. Sinon, vous devrez quitter le marché britannique."
- Les utilisateurs ? Ils hochent la tête – et cherchent un nouveau VPN.
Dans nos archives de We❤️Apple, on l'a déjà vu : des autorités prétendant que "seuls les gentils" auront accès aux messages – mais l'histoire regorge d'exemples où les portes dérobées ne sont JAMAIS exclusivement entrouvertes pour des fonctionnaires bien intentionnés et consentants.
Apple devrait-il vraiment céder et instaurer des portes dérobées uniquement pour le marché britannique ? Imaginez la fragmentation, le cauchemar logiciel – et l'enfer en termes d'image ! Nous tous qui jurons par iMessage, FaceTime et les systèmes fermés et élégants, pouvons commencer à rire jaune.
L'argument de l'EFF et des experts en sécurité est simple : Si vous construisez une porte dérobée pour un, vous l'ouvrez à tous. En pratique, une porte dérobée au Royaume-Uni finira TOUJOURS un jour ou l'autre sur le marché noir. Et devinez qui devra ramasser les morceaux ? Oui, le support Apple. Des beaux produits Apple sans chiffrement complet ? Non merci.
On ne peut pas interdire les mathématiques. Ni, d'ailleurs, la créativité de ceux qui désirent une véritable sécurité de données. La question reste : jusqu'où Apple est-il prêt à aller pour garder ses utilisateurs britanniques – et combien de temps le reste de l'UE pourra-t-il faire confiance au fait que leurs messages ne soient pas soumis au même broyeur politique ?
Une chose est sûre : Nous continuerons à suivre le combat. Car nous aimons nos appareils Apple – idéalement avec la confidentialité poussée à 11.
Retrouvez la discussion sur Hacker News pour plus de paradoxes et de frustrations.
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